Histoire
des jardins ouvriers ou familiaux.
Les
jardins ouvriers naquirent avec la Révolution
industrielle. Avec l'accroissement rapide de la classe
ouvrière, le jardin est un remède à
la misère du peuple. Appelé " champ
des pauvres " ou " clos des pauvres ",
il apporte aux ouvriers un complément de ressources,
ainsi qu'un loisir sain et est un élément
de structuration de la famille.
En
Angleterre, vers 1819, apparaissent les premiers "champs
des pauvres". Un peu plus tard, vers 1830, naissent
à Kiel (Allemagne) les " jardins des pauvres
".
En
France, il faudra attendre 1850 pour voir les premières
tentatives dans les Ardennes. En 1870, à Beauvais,
apparaissent les bureaux de bienfaisance. En 1893,
à Sedan, apparaissent les premiers jardins
à l'initiative de " l'Œuvre de Reconstruction
de la Famille ".
Avec
la création par l'abbé Lemire en 1896
de la Ligue du Coin de Terre et du Foyer, les jardins
ouvriers connaissent enfin un grand essor.
Après
la Première Guerre mondiale d'autres types
de jardins verront le jour : jardins militaires, jardins
d'hôpitaux, jardins pour réfugiés,
jardins scolaires, jardins de patronage, jardins pour
anciens combattants…
L'
appellation "Jardins familiaux " est adoptée
le 26.07.1952. Le cadre légal est défini
par le code rural : les jardins familiaux doivent
être gérés par des associations
loi de 1901. |